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vendredi 30 novembre 2012

Rosier "Burgundy Ice"


Vous connaissez mon attachement à ne vous présenter que des rosiers présents dans
 mon jardin, "Burgundy Ice" est encore bien jeune, mais le coloris
exceptionnel de ses corolles mérite une attention
particulière.
Je ne vous cache pas que lorsque cet arbuste rayonne sous le soleil de juin, c'est un
ravissement.
 J'affectionne tout particulièrement ses fleurs dans  cette  teinte si chaleureuse.


Obtenu en 2005 par "Prophyl, cet hybride moderne est doté d'une belle énergie.
Sa première livraison de roses est spectaculaire sur un feuillage de bonne qualité.
Sur des tiges souples sont réunis des bouquets de fleurs amples de 8 cm
de diamètre formées de pétales veloutés.
Dans la fantaisie, les corolles se vêtissent de pourpre avec quelques reflets violets.
 Ses fleurs ne livrent pas un parfum puissant ou captivant, mais plutôt 
 léger et fugace.




Pour l'instant, j'ai conservé une place suffisante pour permettre à "Burgundy Ice" de se 
déployer aisément.
Il s'étale sur une soixantaine de centimètres.
Au cours de l'été, il a franchi et même dépassé les 80 cm de haut.
Voila la raison, pour laquelle j'affirme que ce rosier fait preuve d'une belle énergie.
Toutefois, pour la remontée, je regrette que le feuillage soit touché par le marsonia.
Dans l'été sa ramure a été défeuillée, hélas, un peu trop rapidement.
Néanmoins, je ne m'inquiète pas trop de ce phénomène.
J'ai eu des rosiers touchés les deux premières années par ce champignon.
Correctement nourris, depuis, ils se montrent insensibles à toutes sortes de maladies.


Autour de ce rosier, la floraison d' une véronique commence à se colorer vers
la fin du mois de juin.
 Une astilbe découvre ses hampes dans une teinte en harmonie avec le rosier.


En bordure du massif, le pourpre se retrouve dans les veines d'une heuchère.
Il tranche avec le jaune des fleurs de l'alchemmille.

Amicalement vôtre.

mercredi 28 novembre 2012

Tabac d'ornement


Pour colorer mon jardin tout l'été et le parfumer, il me suffit de planter quelques
pieds de tabac d'ornement dans des couleurs variés.
Cette solanacée frileuse sur notre hexagone est vivace dans son pays d'origine,
l’Amérique du Sud.
Vous vous demandez pourquoi je vous parle de cette fleur à cette époque de l'année.
J'ai déjà l'esprit dans ma commande de fleurs annuelles pour l'an prochain et cette variété
figure en tête de ma liste.
Une liste qui s'allonge de jour en jour................
Au cour de cet été, je n ai pas démontré à quel point cette fleur peut apporter de la 
  fantaisie dans des espaces ensoleillés.


Dans notre pays, il est facile de cultiver  cette plante en saisonnière à partir de quelques graines
que l'on trouve parfois enrobées, permettant d'obtenir un taux élevé
de plants vigoureux.
Ils fleurissent tout l'été mais disparaissent à la première gelée.
Les plants installés à la mi-mai donnent de jolies trompettes blanches, rose vif,
 ou framboise sur un feuillage vert foncé plutôt
du genre poisseux.
Le soir, ce "Nicotiana affilis" livre un parfum suave très agréable.








Je cultive essentiellement une variété naine, entre 20 et 30 cm de haut, parfaite
pour peupler les bordures des massifs.
Le sachet contient 200 graines enrobées dans des coloris variés, parfois insolites.


En mars, une semence est déposée sur chaque cellule d'une plaque de culture
contenant 60 alvéoles.
Maintenues à 18° pour obtenir une bonne levée, au bout d'une quinzaine
de jours, les jeunes plantules apparaissent.
Un mois plus tard, lorsqu'elles deviennent manipulables, elles sont rempotées dans des 
godets individuels conservés autour de 18°.
A 10 cm de haut, avec des ciseaux, les jeunes plants sont pincés.
Ils se ramifient, deviennent plus solides et trapus.


A la mi-mai, les plants  sont mis en place dans les massifs travaillés et enrichis.
Cette couleur que vous découvrez est celle que j'affectionne tout particulièrement.
Elle permet de faire des mariages luxuriants, originaux et délicats.
Pour l'été, la gamme des plantes à massifs est considérable.
Le jardinier inventif peut se faire plaisir en associant le tabac à des agératums, des verveines
 ou autres saisonnières.
A propos de l'ensemble tabac verveine, il n'est pas présentable.
Surtout que je n immortalise jamais "les choses qui fâchent".
Au printemps, souvenez vous, j'ai évoqué la création d'un massif de fleurs blanches.
Je l'ai réalisé mais j'ai rencontré des déboires.
 Quelques pieds de tabac ont été touchés par le mildiou.
Une maladie touchant le feuillage qui se couvre de taches brunes.
Pulvériser  de la bouillie bordelaise aurait sans doute limiter les dégâts, mais
pour une plante annuelle pas forcément nécessaire.




Belle journée à tous.

dimanche 25 novembre 2012

Les plantes vivaces


A cette époque de l'année, les plantes vivaces ne sont plus présentables.
 Certaines affichent encore un feuillage aux couleurs automnales,
 d'autres ont déjà disparu.
Elles ont fleuri sur une période de quelques semaines au printemps, en été,
ou en automne.
Au jardin, elles sont discrètes.
 Elles accompagnent les rosiers, mais ne jouent pas les vedettes.
N'oublions pas que les stars, ce sont les rosiers !
 Si quelques vivaces présentent un feuillage persistant, d'autres préfèrent développer
 pendant l'hiver, leur croissance en sous sol.
Actuellement, je m'occupe de ces belles pérennes.
 Elles ont été nettoyées, chouchoutées, fertilisées, parfois remaniées.

Je vous propose de passer en revue celles qui ont été présentées jusqu'à ce jour.

A
Achillée , Agastache, Aster, Astilbe, Astrance.










 Les hampes florales des achillées ont été malmenées par le vent, elles  ont 
été recoupées proprement.
Tout l'hiver, les épis de l'agastache resteront sur le pied pour régaler les oiseaux
très nombreux au jardin.
Les plants ont reçu une poignée de fumier composté.

 



Pour les Asters, ils ont été rabattus au ras du sol et fertilisés.

 

Les hampes florales des astilbes sont décoratives pendant l'hiver.
 Elles assurent un décor pendant la saison froide.


Les Astrances ont presque disparu.
Une douceur règne en ce moment et quelques feuilles résistent encore.
Dans ce massif peuplé d'hydrangéas, l'ensemble des plantes a été nourri avec du 
fumier composté.

Campanule


Quelques mois après l'ouverture de mon blog, vous avez découvert la
 Campanule "Loddon Anna".
Elle se porte comme un charme, ou plutôt comme une belle campanule.
Cependant, ce printemps, j'ai trouvé qu'elle affichait de l'embonpoint.
En octobre, j'ai prélevé quelques éclats pour habiller un autre massif.

D
Delphinium

 


Les hampes bleues des delphiniums sont des petites merveilles à la fin du printemps.
Gourmande, costaude et robuste, cette vivace a été nourrie à la hauteur
de sa générosité.
E
Eupatoire

L'eupatoire n'est pas la plus exigeante des plantes vivaces.
Je l'oublie parfois, alors qu'elle mérite une attention particulière
pour son aptitude à fleurir tard dans la saison.
Elle recevra au printemps une pincée d'engrais équilibré pour plantes fleuries

H
Hémérocalle, Heuchère, Hosta.

 
 


Les hémérocalles, les heuchères et les hostas sont rassemblés pour fleurir ou animer par 
leurs feuillages des massifs légèrement ombragés.
Ces variétés ont été réunies pour créer des couleurs en contraste avec
les "Lis d'un jour".
 Le feuillage persistant des hémérocalles conservé pour l'hiver, sera coupé
au printemps prochain.



Beaucoup à dire sur les heuchères.
 Elles conservent un attrait tout l'hiver.
Les feuillages changent de couleurs et prennent des reflets parfois subtils ou insolites.
Elles sont nombreuses au jardin, une petite collection.
A découvrir quelques variétés dans les semaines à venir.




Les hostas sont aussi bien représentés au jardin.
A présent, tous les feuillages ont disparu. 
Ils vont jouer tout l'hiver leur mélodie en sous sol.
Pour ne pas donner un coup de bêche malencontreux, je matérialise
le plant avec une tige de bambou.
J'apprécie surtout leurs feuillages. 
Pour favoriser leur développement, chaque pied vient de recevoir une cuillère
à soupe de sang séché.

I
Iris



De nombreux d'iris au jardin, dans toutes les couleurs.
Ce sont surtout des grands iris aux pétales frisés, frangés, volantés, joliment juponnés.
Certaines variétés ont été remaniées dans le courant du mois d’août.
Les nouvelles plantations ont été enrichies avec des scories potassiques.

L
Lavande, Liatris


Cela tombe bien , Lavande et Liatris sont réunis dans ce massif.
Deux plantes sans problème qui n'ont besoin de rien, ou presque.
Juste l’attention de la jardinière qui les toilettera
en mars au départ de la végétation.

P
Phlox, Pivoine.













Les phloxs, paniculata pour le plein été, maculata pour le début, et carolina pour le mois
de juin.
Je les affectionne tous, mais ils sont assez gourmands.
Ils viennent d'être nourris à la hauteur de leur capacité à fleurir le jardin.

 












Pourdre d'os, potasse organique, et deux poignées de fertilisant composté pour mes chères
pivoines.
Elles sont 14 à fleurir le jardin chaque printemps.
De nature gourmande ces belles pouponnes sont nourries chaque automne.
Elles ont toutes été plantées l'année de la création du jardin en provenance d'un
producteur spécialisé.

S
Sisyrinchium, Sanguisorbe.

















Le sisyrinchium,  n'est pas le plus rustique au jardin. Je crains chaque hiver de le
 voir disparaître.
Je ne coupe presque plus les hampes défleuries afin de lui permettre de se ressemer allègrement.
 Les semis spontanés sont récupérés ce qui assure la pérennité de l'espèce.
Toutefois, la jardinière prudente met à l'abri quelques pieds dans un local
abrité des grands froids.

S
Sanguisorbe


Rusticité parfaite pour cette sanguisorbe qui s'est bien adaptée  au sol profond
 et enrichi de cette bordure.

Bon dimanche à tous