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mercredi 22 décembre 2010

Entre le boeuf et l'âne gris Joyeux Noël


Paix et amour en ce beau jour de Noël.
Je vous souhaite de partager ces fêtes de fin d'année
riches de joies et de bonheur avec tous
ceux que vous aimez.






Entre le boeuf et l'âne gris
Dort, dort, dort le petit fils
Mille anges divins
Mille séraphins
Volent alentour
De ce grand dieu d'amour
Roi des anges, dors

Entre les roses et les lys
Dort, dort, le petit fils
Mille anges divins
Mille séraphins
Volent alentour
De ce grand dieu d'amour
Roi des anges, dors

Entre les pastoureaux
Mille anges divins
Mille séraphins
Volent alentour
De ce grand dieu d'amour
Roi des anges, dors.


lundi 20 décembre 2010

Pin noir d'Autriche


Installé dès la première année de la création du jardin, le pin noir d’Autriche sort à cette
époque de l'année le jardin de sa léthargie. 
Très jeune, il affiche son port compact et globuleux.
Sa silhouette plantureuse mesure à présent environ 4M de haut.

 

Avec ce beau résineux, le jardin engourdi par l'hiver révèle sa beauté secrète.
Ses  branches serrées et étalées portent des aiguilles de 8cm à 15cm de long
groupées par deux, d'un élégant vert sombre.
Parfaitement  rustique sous un climat continental, il s'adapte à
toutes sortes de sol.


Ces derniers jours, j'ai aperçu quelques cônes, mais le vent violent s'est chargé de 
les éliminer.


Nostalgie où impatience de revoir les beaux jours,
en septembre le pin noir sert d'écrin aux
fleurs du moment.


jeudi 16 décembre 2010

Heuchéra "Beaujolais"

                                                 



     Gracieuses, colorées et vigoureuses, certaines plantes vivaces se moquent
            de la rigueur de l'hiver, des températures glaciales (-10°) de ces
derniers jours, et même du manteau neigeux recouvrant
encore le jardin.
C'est pour son beau feuillage pourpre et lumineux que j'ai installé l'heuchère "Beaujolais".
Couleurs inattendues, ses marbrures de limbes aux découpes multiples
 en font une plante séduisante toute l'année.


Volontaire et généreuse, l'heuchéra "Beaujolais" donne le meilleur d'elle même,
pourvu que le sol soit bien drainé et riche en humus.
Autrefois dans les jardins de mes grands-mères, les heuchères bien différentes
 de celles d'aujourd'hui, bordaient les allées du potager.
Au XXième siècle "Lemoine" à Nancy effectua des croisements entre heuchèra
 sanguinéa et H.américana.
Actuellement, indispensables à la décoration des jardins les heuchères
offrent un large choix de coloris inédits.
Nous les devons à un obtenteur français passionné
"Thierry Delabroye"
On trouve sur le marché plus de 250 variétés dans une palette de couleurs
large et variée.
C'est au milieu de l'été que le charme de cet endroit, légèrement ombragé
 agit aux heures les plus chaudes de la journée.
J'ai associé l'heuchère "Beaujolais" à des vivaces et des hydrangéas
appréciant les mêmes conditions de culture.
  

Dans cette ambiance, la couleur de l'heuchère et la teinte des inflorescences de hydrangéa
 serrata"Préziosa" évoluent au cours de la saison estivale.


Comme autrefois, les heuchères sont disposées en bordure d'allée.
 Pour plus de modernité, je les associe souvent
 à des hostas.

 Douce et belle journée à tous et
 à chacun...

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lundi 13 décembre 2010

Ligustrum ovalifolium "Lémon and Lime"


Ce n'est pas par hasard, si j'ai installé à cet endroit de la haie
du jardin, ce petit troène originaire de
l'Empire  du soleil du milieu.
 Obtention récente, le ligustrum "Lémon and Lime"
devient populaire pour de nombreuses
qualités.


 Petites feuilles ovales semi-persistantes,  port compact, grande
 robustesse au froid dans un sol drainé, ce
petit troène pousse rapidement.
Sa hauteur normale entre 1.50m et 2m est obtenue rapidement.
Planté au soleil son feuillage reste très lumineux tout
au long de l'année.
A la mi-ombre, il se pare de subtiles teintes
chartreuses.
L'hiver, je profite encore de ses nombreuses qualités ornementales.



 Sa silhouette, sa hauteur, différencient le ligustrum du Thuya d'orient 
doré à croissance lente.
Par contre, tous deux exhibent en été
un beau feuillage doré.


Même aux moments les plus tristes de l'hiver, la haie affiche un  intérêt
décoratif appréciable à cette époque de l'année.
En vert et en bleu, les conifères qui encadrent le ligustrum
participent à la structure des plantations.
Pour son charme, sa grâce et son parfum, l'armoise
"Powis Castle" complète la scène dans son
feuillage gris argenté.


Au mois de juin, afin d'apprécier la floraison du rosier "Maria Lisa"
 au départ de la végétation, le
ligustrum de la famille des "Oléaceae" est
rabattu à 1m du sol.
Il émet alors de nombreuses ramifications.
A cette époque de l'année la couleur du feuillage
est d'un beau vert chartreux.
Lors de la défloraison du rosier, je laisse au troène le soin
de développer son ampleur.
Il dégage sa personnalité pour jouer son rôle dans la
composition de la haie.


jeudi 9 décembre 2010

Hivernage des rosiers



Pour conserver au jardin un aspect impeccable pendant l'hiver, mi-novembre, j'effectue
une taille de propreté en sectionnant les branches volubiles de tous
les rosiers.
Pendant l'été, les buissons modernes émettent des tiges dégingandées et pour affronter
l'hiver et résister au vent qui peut déstabiliser leur pied, je rabats une partie
 de la ramure en les coupant à 40 cm du sol.


Il est recommandé de"butter" le pied du rosier, afin de protéger le point de greffe
 du gel.
La taille de propreté est moins courte que celle du mois de mars prochain.
Cependant j'en profite pour enlever les branches trop grêles, le bois mort et toutes
 brindilles qui encombrent le centre de l’arbuste.


Dans le cas de l'hybride remontant "Ferdinand Pichard" je supprime uniquement les 
bois morts.


Un souvenir de "Ferdinand" en fleurs au mois de juin.
Ce rosier plutôt gourmand, nécessite en plus du fertilisant organique, un engrais de fond
un engrais de fond à base de poudre d'os et de potasse organique.

Pour les  rosiers modernes dit "paysagers" comme "Rush", "Lavender Dream", je me
 je me contente d'épointer les tiges afin d'obtenir un buisson
opulent et esthétique.


Pour les rosiers de "David Austin" tel Graham Thomas, je supprime une vieille branche 
ainsi que les rameaux secondaires.


Pour ce rosier "Noisette" un peu plus frileux, je ne touche pas à sa ramure...
Le soin d'hivernage consiste à renforcer la protection du pied par une bonne couche de
 terreau de feuilles en complément des 30cm de terre relevée
en butte


 Pour les rosiers rugueux ou rugosa comme "Belle  poitevine", "Hansa,
 "Roseraie de la Hay", la taille de propreté consiste à supprimer une
ou deux des plus vieilles branches.
Ce rosier se contente d'un sol pauvre. Il ne reçoit pas de fumure à l'automne
chaque année.


Le grimpant "Iceberg" conduit en gros arbuste, nécessite une réduction de la longueur
 des branches.
Au mois de mars je taillerai les rameaux à deux ou trois yeux.


La taille plus sévère du mois de mars n'empêchera pas
"Iceberg" de reprendre son volume .


Une photo du mois de juin est plus parlante pour expliquer ce rosier liane
conduit en pyramide.
Sa croissance est très rapide et exubérante
 Pendant l'été ses branches peuvent atteindre de 3 à 5m de long.
Ce genre de support permet d'obtenir une colonne de fleurs.
Avant l'hiver, je palisse les branches en les enroulant le plus possible autour du poteau,
 en les espaçant de façon harmonieuse.
Pour obtenir une garniture uniforme, les tiges souples sont croisées.


Rosier couvre sol: Je supprime chaque année une ou deux branches trop âgées,
 pour régénérer la plante ou un rameau érigé nuisant à l'esthétique
de l'ensemble.
Pour ne pas propager les maladies, je ramasse toutes les feuilles des rosiers et je
les brûle.
Entre la taille de chaque rosier, je prends le soin de désinfecter mon sécateur
 avec un chiffon imbibé d'alcool.

A l'automne tous les rosiers , sauf les rugueux, reçoivent deux grosses poignées
 de fertilisant organique (style or brun ou équivalent.

Je relève la terre pour former une butte de 20cm de haut afin de protéger
 le point de greffe du froid.

Bonne journée

samedi 4 décembre 2010

La magie du blanc


En quelques heures, le jardin a dévoilé un
nouveau visage.
Avec un peu d'avance, l'hiver nous apporte
sa froidure.


Le ciel s'est assombri, l'air est devenu plus humide,
la température glaciale.
La neige a étendu son grand manteau blanc.
Les tonalités sont devenues plus monochrome.
Les verts se font de plus en plus sombres.


Les arbustes persistants, permettent au jardin de rester
 structuré.
Les branches ploient sous le poids de la neige .
Il est temps de les alléger de cette lourde
charge.


Si les branches des conifères nécessitent un allégement,
en revanche la fragilité des boutons de
rhododendron m'interdit tout geste
de déneigement.


Les graminées ornées de poudreuse, apportent
un brin de fantaisie.


Contrairement à sa réputation de fragilité, cette rose
cristallisée, résiste aux frimas
du moment.


Le garde manger des oiseaux n'a pas encore été honoré
par nos amis à plumes.




Dans l'après-midi, les timides rayons du soleil amplifient
la magie de la neige.
Ils offrent de nouveaux effets de scintillement.
La nature présente un nouveau spectacle.
Je veux profiter de ces instants éphémères, mais cependant
magiques.
Ils donnent au jardin une nouvelle dimension
qui me comble d'un petit bonheur
tout simple.


Bonne journée


lundi 8 novembre 2010

Cotinus coggygria "Grâce"


Baptisé à juste titre "Grâce" ce cotinus coggygria à feuillage
caduc, est conduit dans le jardin par une taille
adaptée en gros arbuste trapu.
Au lieu de laisser l'arbre à perruques atteindre une hauteur
normale de 5 à 6m de haut, je préfère le tailler
sévèrement, au départ de la végétation, puis
en cours de saison,  pour obtenir un
arbuste bien ramifié.


En le taillant de cette manière, les tiges ayant tendance
à se dégarnir, produisent un feuillage
 plus développé.
Les branches plus courtes,  sont plus résistantes
aux vents.


Difficile d'imaginer qu'avant ce superbe feuillage flamboyant,
ce cotinus arbore une parure pourpre au printemps
et en été.


Nos climats un peu plus frais que le Sud Est chaud des Etats-Unis,
dont l'arbuste est originaire, ne l'empêche pas de
se colorer superbement.
D'un rouge-orangé resplendissant, son costume d'automne
est magique!!!


Si le plein soleil lui est indispensable pour obtenir ses
riches coloris, le cotinus se montre plus
tolérant, à la nature du sol.
Dans le jardin, le sol neutre à tendance légèrement
acide, bien drainé, semble lui convenir.
Sa rusticité est parfaite.


La floraison tout en légèreté en début d'été n'a pas eu lieu
cette année.
Elle est pourtant féerique lorsque les rayons lumineux traversent
les frous-frous duveteux.
Hélas!!!
Je ne peux pas vous montrer les inflorescences en toupets roses
et vaporeux qui caractérisent si bien
les cotinus.
Caprice de la nature, fraîcheur printanière.
Je me pose la question, sans pour cela la résoudre!!!


Pas d'inflorescences à proposer, mais ces quelques subtilités sur les
feuilles  terminales, observées avant
de se dénuder.



Bonne journée à toutes et tous